La marche sportive, mon premier choix…
Lorsque l’on est trop gros, on se trouve toute les excuses possibles pour éviter les efforts physiques. Et c’est compréhensible, car c’est douloureux. Des fois, j’avais envie d’enfiler une veste de 40 kg à ma compagne pour qu’elle puisse comprendre le niveau de handicap des personnes obèses.
Tu viens faire une ballade ?
“… euh …non, je dois faire ceci ou cela… “
En réalité, on ne veux pas être le boulet qui perd son souffle à la moindre petite montée….
Après mon opération, l’équipe des éducateurs APA (Activité Physique Adapté) de la clinique du Chalonnais m’a fait découvrir la marche sportive.
C’est une activité idéale pour des personnes en situation d’obésité importante ou morbide. Elle soulage les articulations et on peux monter progressivement en difficulté au fur et à mesure de l’évolution de nos capacités et de la perte de poids.
Une petite video sur cette activité :
Après des années sans faire de sport, j’ai retrouvé du plaisir dans l’effort, lorsque que j’ai eu perdu 15 ou 20 kg, mon corps c’est brusquement senti libéré, après 20 ou 30 mn de marche rapide, une sensation d’euphorie me gagne. C’est du à la libération d’endorphines. Il s’agit en fait d’une morphine naturelle produite par notre organisme. Une fois sécrétée, elle se disperse dans le système nerveux central, dans les tissus de l’organisme et dans le sang. En clair on se shoote avec le sport… c’est cool non ?
Pour pouvoir installer cette marche comme un rituel quotidien, j’ai pris la décision de me lever plus tôt, pour la faire avant le réveil de ma tribut… et surtout pour eviter que les aléas de ma journée vienne rapidement prendre la place de cette activité physique indispensable dans le cas d’une perte de poids. J’ai choisi un itinéraire de 4km, que je fais en environ 40mn, à l’aube, c’est plutôt magique.
Le samedi et le dimanche, j’ai la chance d’avoir à 15mn de chez moi un lac très bien aménagé, le tour fait 5km.
A chaque fois que l’on perd de poids, on perd mécaniquement aussi du muscle, c’est inévitable.
Si l’on ne veux pas remplacer le handicap du surpoids par un handicap de faiblesse musculaire, alors il faut faire de l’activité physique.
Un autre bienfait, c’est l’augmentation de notre métabolisme de base, nos muscles consomment de l’énergie, même au repos, plus on a de muscle, plus on consomme de calories…
Enfin, il ne faut pas oublier que la perte de poids va provoquer la grande dégringolade, la peau du ventre, des bras, des cuisses, tout ça va descendre d’un étage. Se muscler est la seule parade efficace pour limiter ces effets et potentiellement d’essayer d’éviter à terme des opérations de chirurgie réparatrice douloureuse.